

Par Caroline Lavoie
Le 22 septembre 2023
Faites-vous ou avez-vous déjà fait partie des gens qui avez tout pour être heureux mais qui au fond de vous, si vous êtes honnête, êtes loin du compte?
Je ne suis pas blogueuse, ni écrivaine ou romancière. Il n’est question que de moi et de mes histoires. Moi et ma réalité qui était remplie de démons, à qui il s’est enfin ouvert un monde de solutions et de possibilités.
À mes 32 ans, j’avais tout pour être heureuse. Deux enfants miracles, un amoureux, une maison, un chien, une piscine, une job que j’aimais, etc. Malgré tous mes efforts, ma lumière continuait de s’assombrir. Ma lumière intérieure se limitait à une vulgaire et insignifiante petite bougie. Dans mon naturel optimiste, au moins, ce n’était pas encore un lampion, mais je devais sans cesse retenir mon souffle. S’il vous plait, ne soufflez pas trop près.
Nous savons tous que les stress peuvent nous rendre malades (tous les médecins s’entendent pour le dire). Mais quels stress créent quelles maladies? À quel point faut-il être stressé pour être malade? En plus, il parait qu’il existe même des surstress… Un surstress, c’est supposé être un stress énorme que ton cerveau, du moins la partie dont tu as conscience, ne peut plus gérer car c’est trop… Imaginez si un stress peut vous rendre malade, qu’est-ce qu’un surstress peut faire!
Bien, ce fameux surstress, c’est lui qui a été « responsable » de transformer mon soleil intérieur et ma joie de vivre en misérable petite bougie. Je fuyais les fous rires, les grandes respirations, les foules, les soupirs, les gens trop heureux (que j’enviais assurément) parce que c’était trop dangereux! Je ne voulais pas que ces souffles ou ces courants d’air ébranlent ma lueur. Il était trop tôt pour qu’elle s’éteigne. Il y avait assurément une solution quelque part, des choses que je pouvais comprendre pour m’aider à renforcer ma flamme.

L’ATELIER INTENSIF GPS
Pourquoi vous ai-je mentionné 32 ans? J’allais assurément mal avant… C’est parce que c’est à ce moment qu’enfin, j’ai vécu une expérience hors du commun. J’ai participé à un atelier de reprogrammation chez Saut Quantique : l’atelier GPS.
À ce moment, aucune connaissance en lois biologiques dans mon baluchon et un état dépressif profond! Mais j’étais armée de beaucoup d’espoir. Je découvrais, pour la première fois, des regards sur ma vie, complètement à l’opposé de tout ce qui m’avait été proposé jusqu’à maintenant. Peut-être enfin des solutions? Je devrais plutôt dire : enfin, un vrai monde de solutions! Ce GPS, mon premier contact avec les lois biologiques, ce monde de possibilités, fut le début du changement!
Je vais y revenir …
LE SURSTRESS
Il était une fois moi, par un sombre matin d’un gris étrange, où la neige n’arrivait pas à blanchir le paysage, moi, dont la vie allait complètement basculer. Comme à l’habitude, j’allais reconduire mon petit amour, mon petit ange de 9 mois et demi, à la garderie pour ensuite me rendre à l’école. Ce matin-là n’était pas comme les autres. J’ai pris la route mais je ne me suis pas rendue bien loin. Passée 1 ou 2 km, je ne me souviens plus de rien…
Quand j’ai repris conscience, j’étais prisonnière de mon corps, clouée à un lit d’hôpital, incapable de lever un simple doigt. Ma famille entourait mon lit, ils avaient tous les yeux rougis et bouffis par la tristesse et la peur.
Où était mon fils?
Il est exactement là le surstress. Mon fils n’y était pas. Il n’était plus. Il était mort.
Je n’avais que 19 ans à ce moment, et une simple petite bougie fragile pour me tenir en vie.

RETOUR À L’ATELIER GPS
Le premier matin de ce superbe atelier GPS fut très mouvementé en émotions. Sur ma feuille, il était écrit en rouge :
« Qui conduisait la voiture? »
Pourquoi cette question?
J’ai compris, ce jour-là, que même après 13 années, je ressentais tellement de culpabilité envers la mort de mon fils que, pour me protéger, jamais je n’avais dit que je conduisais la voiture dans laquelle il était décédé. Je camouflais inconsciemment ce code en disant : « Mon fils est décédé dans mon accident de voiture ».
COMPRÉHENSION ET LIBÉRATION
Comment aurais-je pu sortir de mon état dépressif profond en ne comprenant jamais cela? Comprendre ce ressenti de culpabilité était la clé pour enfin me permettre d’avancer dans mon processus de deuil.
À la fin de cet atelier GPS, j’ai pu me libérer de cette voiture qui me pesait sur les épaules depuis trop longtemps. J’ai enfin pu recommencer à respirer sans craindre d’éteindre ma flamme. J’ai enfin vu la lumière au bout du tunnel… Ce tunnel sombre avait vraiment une fin.
J’ai reçu plein de bons outils lors de ce week-end, mais aussi la façon de les utiliser. Ce que je fais depuis ce jour.
Aujourd’hui, j’ai 40 ans. Mon présent est plein de solutions. Mon avenir est à venir, mais maintenant, je sais que j’en ai un. Ma petite flamme fragile est maintenant un énorme flambeau olympique. J’ai encore tout ce que j’avais à 32 ans pour être heureuse et aujourd’hui, je le suis!
OUI, C’EST POSSIBLE!
J’ai eu beaucoup d’émotions en écrivant cet article. J’ai maintenant un regard différent sur mes souffrances du passé, et c’est un processus en soi de vous le partager.
Au lieu de maudire le jour du décès de mon fils, je peux enfin remercier le temps que nous avons partagé lui et moi!
Merci Dylan d’avoir partagé ma vie!

5 Commentaires
… Touchant, émouvant… Merci belle Caroline de ce courageux partage! Cette épreuve intense au défi sans nom que tu as traversée, ce long chemin parcouru pour revivre et revenir vers un soi apaisé, vers toi apaisée, m’apparait immense. Je souligne et honore cette puissante force de résilience qui t’habite et qui ne peut qu’inspirer… 🙏
Merci ma belle Caroline pour ce touchant temoignage et ta belle libération pleine de courage et d’exemple que nous pouvons nous en sortir même après plusieurs années. Belle inspiration.♥️