Par Mélanie Marion
Le 8 septembre 2023
Si jamais tu veux lire les autres articles de la série avant, question de ne pas être trop perdu(e) :
Quand j’étais plus jeune, mon père travaillait dans le bois. Il bûchait, avec son père et ses deux frères. Tous les deux lundis, il passait les prendre et ensemble, ils faisaient six heures de route pour se rendre au camp, entassés dans un camion emboucané par la fumée de cigarette. Mon père ne fumait pas, et il détestait la fumée, mais quand mon grand-père s’allumait une cigarette dans le cab, il ne disait rien. Ses deux frères profitaient alors de ce silence respectueux envers le paternel pour s’en allumer une eux aussi.
Mon père était donc parti huit jours et en passait ensuite six parmi nous. Il a fait ça pendant 30 ans. Je me rappelle le bonheur que représentait chacun de ses retours. Comme une fête au village. On était couchés, ma sœur, mon frère et moi quand il arrivait, mais pas question de s’endormir avant de l’avoir vu. De lui avoir conté notre semaine. Et de lui avoir demandé une permission qui nous ne nous avait pas été octroyée par notre mère. Je me rappelle aussi la hâte qu’elle avait, ma mère, qu’on retourne au lit. On n’était pas les seuls à s’être ennuyés…
L’univers du bois me fascinait, et me fascine encore. Parce que c’était son univers, et que ce l’est encore. L’odeur du bran de scie, et celle du gaz et de l’huile qui alimentaient les scies et la machinerie. Ces odeurs signifiaient qu’il était revenu.
Aujourd’hui, mon grand-père est décédé, et mon père ainsi que mes oncles ont pris leur retraite ou ils se sont recyclés. L’industrie du bois n’est plus ce qu’elle a été jadis. Mais vous savez ce qu’on dit, on peut sortir un homme de la forêt, mais on ne peut pas sortir la forêt de l’homme. Si pour bien des gens, le fait d’abattre un arbre constitue une tâche ardue et peu commune, pour ces hommes qui ont probablement passé plus de temps dans le bois que dans leur propre maison, il s’agit d’un bonheur. D’un grand bonheur.
Il faut voir le naturel avec lequel ils abordent un pin destiné à être abattu. Ils se plantent à son pied, en font le tour, le touchent et en regardent la cime. Ils l’observent, à la fois comme un adversaire à mettre au plancher, à la fois comme un allié qui leur parle. Qui leur révèle ses secrets. Puis, ils prennent le pouls du vent, regardent les obstacles qui les entourent et décident que dans les 360° qui composent leur environnement, c’est entre le gros pin rouge et le poteau de téléphone que l’arbre finira sa chute. L’arbre mesure environ 80 pieds, il penche en sens inverse et il devra atterrir dans un espace d’une largeur d’environ 6 à 8 pieds. Pas le choix : à gauche, il y a une maison et à droite, la ligne électrique. J’aimerais bien savoir ce qu’ils se sont dit, l’arbre et lui, pour en arriver à un calcul aussi précis.
Armés de leur scie à chaîne, de leur coin de métal, de leur masse et d’une expérience presque demi-centenaire, ils font valser le grand pin pour lui faire terminer sa danse, où lecteurs? Entre le gros pin rouge et la ligne électrique.
Un crac énorme! Un boum des plus nobles…
En touchant la terre, l’arbre semble lui transmettre ce qui lui restait de vie et d’énergie, et j’aime à croire que j’en reçois une infime partie, par le tremblement qui m’atteint.
J’ai une admiration sans bornes pour ces hommes qui abattent un arbre aussi facilement que je mets un pied devant l’autre. Pour ces gens qui maîtrisent leur art, leur métier comme si leur vie en dépendait. Comme s’ils étaient nés uniquement pour accomplir ces gestes.
J’ai une admiration infinie pour la violoniste qui joue de son archet comme s’il s’agissait d’un prolongement d’elle-même. Pour le tireur de joint qui étend son plâtre sur le mur comme s’il s’agissait d’une œuvre d’art. Pour l’apiculteur qui sait exactement quelle nuit dans l’année il doit déménager ses abeilles chez un producteur d’arbres fruitiers pour favoriser leur pollinisation.
Pour le garagiste qui sait exactement quelle pièce aller vérifier lorsque je l’honore de mes bruits de bouche absurdes :
-Ben, ça fait crrrrrrrrr!… Et pis après ça sille ssssssssssssss! Ça fait crrrrrrrrrrssssssssss!
-Ah! Crrrrrrrrssssssssss! Ça, ma p’tite dame, c’est le gasket de tête!
Je ne sais même pas si ça existe, un gasket de tête! Mais je voulais vous donner cet exemple car je sais que vous avez déjà été témoins de l’expertise de votre garagiste et, ne soyez pas timides, que vous avez déjà produit ces sons absurdes vous aussi.
Je suis fascinée par ces gens.
Les ninjas
Mais vous demandez probablement où je m’en vais avec ça. Et quel est le lien avec les lois biologiques. Et avec ma formation. J’y arrive.
Si la formation FDLB vous donne des outils, des connaissances et des possibilités, elle vous donne aussi des petits avantages plus techniques comme le droit de participer aux LIVE EXPERT, les fameuses soirées de décodage.
À cet instant précis remonte en moi le souvenir de ma première soirée décodage.
J’avais enseigné toute la journée et j’étais enceinte de 20 semaines. Cette soirée a donné le coup de grâce à ma fatigue! J’avais pourtant décidé de ne m’impliquer ni émotionnellement, ni intellectuellement. Je voulais simplement observer. Être témoin de. Aimez-vous les phrases qui terminent par une proposition? Je les adore. Même si c’est interdit. Faire avec. Parler de.
On se rappelle que j’ai fait ma formation en 2015 et que dans ce temps-là, avant la pandémie et blablabla, le présentiel existait encore. Les soirées LIVE avaient lieu en vrai de vrai.
Je me suis donc assise complètement à l’arrière de la salle – jadis au centre-ville de Joliette pour ceux qui s’en rappellent – et j’ai gentiment refusé le numéro qu’on me proposait, et qui m’aurait valu une chance de poser une question. Et là, j’ai fait quoi? J’ai pris des notes!
J’ai toujours été une fervente preneuse de notes. D’aussi loin que je me souvienne, à l’école, mes notes ont toujours été des plus organisées et complètes. Moi, ma calligraphie d’ordinateur et mes crayons de couleur, on te remplit ça un cahier Hilroy dans le temps de le dire!
J’ai donc pris des notes sur l’ambiance, mes impressions, les notions théoriques, les cas présentés… Je pense que parfois, elles m’adonnent bien ces notes. Elles me donnent l’impression d’être détachée de ce qui se passe. Beaucoup moins impliquant que d’être là pour apprendre, pour me connaître, pour « m’enlever les fleurs mortes ».
Voyons, quelle image pourrait bien vous donner une idée de mon état à la sortie de la séance? Ah! Oui! Le nuage. Mais encore plus gros et gris et menaçant qu’à l’habitude… (si tu as manqué l’article sur le nuage, c’est par ici.)
La soirée terminée, je suis embarquée dans ma voiture avec mon nuage (on était un peu à l’étroit, je l’avoue.) J’ai roulé pendant trois quarts d’heure et lorsque j’ouvrais mes fenêtres, j’avais l’impression que l’air frais aspirait quelques points d’interrogation. Mais ces derniers étaient immédiatement remplacés par d’autres. Le nuage m’a suivie jusque dans la maison, s’est légèrement dissipé sous la douche, est allé se coller au plafond de ma chambre et m’a gentiment laissé dormir lorsque je me suis glissée sous les couvertures.
Le lendemain matin, le nuage était encore là. Mais il se tenait plus haut, un peu plus loin de ma tête. Il semblait aussi plus pâle. Et plus léger. Toutefois, une foule de questionnement demeuraient. Sur des mMs possibles. Des liens à valider. Des événements à clarifier. Des notions à approfondir. Plus de questions que de réponses en réalité. Mais une certitude. Une seule. Dans toute cette soirée. À laquelle je me suis accrochée en en faisant le sujet de cet article.
Ne me lâchez pas. Il est là le lien avec mon père qui coupe des arbres comme un maître, comme un Ninja.
Stéphane.
Je côtoyais Stéphane et travaillais pour lui depuis quelques semaines, mais c’était la première fois, ce soir-là, que je le voyais à l’œuvre. Que je le voyais dans l’expression de son art si on peut le dire ainsi. Mon constat a été : Stéphane est un Ninja mesdames et messieurs.
Je sais qu’il n’aime pas que je parle de lui ainsi, mais il m’a dit que c’était mon blogue alors je peux écrire ce que je veux! (Qu’il en profite, pour l’instant, que je n’ai que les fleurs… le pot viendra peut-être plus tard!)
Donc, dans toutes les incertitudes et les questionnements générés par cette première soirée LIVE, j’ai été foudroyée par le savoir-faire de cet homme. Je ne pouvais pas encore m’expliquer sa démarche et son raisonnement, car à cet instant, je n’avais assimilé qu’une infime partie de la théorie et des principes des lois biologiques. Ce que j’ai pu constater, c’est qu’il a posé les bonnes questions, a enligné les gens vers les bons événements marquants et qu’il a fait toutes les associations qui devaient être faites.
« J’ai pogné de quoi dans’vie! »
Je ne pouvais m’expliquer cette adresse, cette maîtrise, cette précision. Je pouvais toutefois comparer à un univers que je connaissais… Il a coupé l’arbre. Il en a même coupé plusieurs. Il a su prendre en compte la direction et la force du vent, a évalué les obstacles autour et a fait tomber l’arbre exactement là où il devait aller.
Il n’a atteint aucun fil. Il en a même rebranché plusieurs…
Les apprentis ninjas
Lorsque j’ai fait ma formation et que j’ai commencé à travailler pour Saut Quantique, il n’y avait que Stéphane comme ninja dans l’entreprise. Heureusement, les formations de décodage qui sont en cours actuellement lui permettent de transmettre son savoir et son savoir-faire. Ainsi, Marylou et Valérie font elles aussi de la consultation individuelle, et d’autres bons intervenants sont en construction. On voit ça aller et c’est merveilleux…
Aujourd’hui, je comprends mieux comment il fait. Je comprends comment on rebranche un circuit, comment on fouille pour trouver un lien, comment on reprogramme, comment on additionne un évènement et une émotion pour que ça donne une problématique. Je comprends mieux parce que j’ai fini par la finir cette formation FDLB. Et elle me sert tous les jours.
La formation n’a pas fait de moi une spécialiste des lois biologiques et elle ne m’a pas donné toutes les connaissances afin que je puisse faire tous mes décodages toute seule. J’ai encore besoin d’un(e) consultant(e) pour obtenir mes « liens », mes « sources ». La différence, c’est que lorsque je prends une consultation individuelle ou que je participe à un LIVE EXPERT, je prends les liens en question, je mets ça dans mon petit bagage et je repars chez moi pour faire mes reprogrammations. Mon cerveau est prêt. Grâce à la formation – et aussi aux conférences, ateliers et conversations sur les lois bios avec des amis –, il connait les possibilités. Je n’ai plus besoin de le convaincre que ça se peut. Il le sait.
J’ai juste à lui fournir le lien, à repasser toutes les étapes de la reprogrammation, d’inclure parfois un petit processus symbolique ou un mantra et les résultats sont là.
Avec la formation, j’ai développé de nouveaux réflexes. Notamment, le réflexe de me questionner sur la raison qui fait en sorte que je m’attire telle ou telle situation au lieu de me victimiser et de me trouver dont malchanceuse. Le réflexe de me demander pourquoi je demande cela inconsciemment…
Là, on est dans le point de non-retour. Dans le « une fois qu’on sait, on est pris avec ça. On sait!!! »
Si vous avez envie de reprendre le contrôle du véhicule, de VOTRE véhicule, ça pourrait être une bonne idée de vous inscrire à la formation FDLB. T’sais, question d’apprendre à mettre l’inconscient de votre bord!
Pas convaincus? Venez en apprendre davantage au Webinaire gratuit qui aura lieu le samedi 14 octobre prochain… On vous attend avec plus d’explications, avec les changements que cette formation peut apporter dans votre vie et avec un gros rabais sur la formation… Moitié prix, valide pour cette journée seulement!
Je l’ai dit qu’on ferait tirer une formation???
Merci de m’avoir lue. Et n’oubliez pas, vous pouvez partager votre expérience vous aussi, on aimerait ça vous lire!
8 Commentaires
Top ta serie! Et toi tu es la ninja des blogueuses 😅🚀
Merciiiiii… Et toi, à quand ton prochain article??