

Par Mélanie Marion
Le 18 août 2023
Vous avez votre café? J’ai le mien. Avec du lait. Et du café fraichement moulu… J’ai reçu en cadeau pour mon dernier anniversaire un moulin à café. Parait que ce n’est pas tant la machine qui fait du bon café que le fait que le café soit fraichement moulu. C’est vrai ça? Tellement de choses que je ne sais pas!
Et parlant de choses que je ne sais pas, revenons à cette formation sur les fondements des lois biologiques que j’ai amorcée quand j’ai commencé à travailler pour Saut Quantique. Par ici si vous n’avez pas lu l’article 1 et l’article 2 de cette série… Vous n’avez presque rien manqué!
Donc, j’ai pris la pilule rouge, j’ai mon petit nuage au-dessus de la tête et je poursuis ma formation FDLB. On en est là.
Ah! Et FDLB, c’est le petit nom qu’on lui donne. Genre de surnom affectif… T’sais y’a minou, bébé, amour, babe (promis que je ne vous juge pas si vous appelez votre amoureuse ou votre amoureux « babe »!) Et il y a FDLB. Voilà!
Je dois d’emblée vous informer que la formule pour la formation FDLB a changé depuis le temps. Dans mon temps (ahah!), on la suivait de façon intensive durant 3 mois et on avait un examen en présentiel à la toute fin. La plateforme de formation est maintenant disponible sur le Web durant un an, et vous la faites à l’intérieur de ce délai, quand bon vous semble. Il y en a qui la font encore en 3 mois (gang de malades!!!) et d’autres qui prennent une année complète et même, qui demandent pour avoir plus de temps. L’idée, c’est de respecter son propre rythme.

Parce que les informations et les concepts ne parviennent pas à se tailler une place de la même façon dans tous les cerveaux. Y’a des durs à cuire, des sceptiques, des très ouverts et des un peu moins ouverts. Y’a aussi des blocages inconscients qui entrent en ligne de jeu… À ne pas négliger. Et des périodes de vie où l’information entre moins bien, juste comme ça. Tant de raisons qui font en sorte que le respect du rythme est primordial.
Mais je le pense toujours : ceux qui la font en trois mois sont des malades!
Lorsque j’ai fait la formation, je l’ai donc faite de façon assez intensive sur une période de 3 mois. Parce que je n’avais pas le choix! Mais malgré toute la matière à intégrer, plus le temps passait, moins j’avais l’impression que la tête allait m’exploser. Les nouveaux savoirs qui se faisaient un chemin dans ma tête et dans ma vie semblaient avoir trouvé une place qui leur était réservée, qui était en attente de quelque chose. Ils semblaient savoir où aller pour s’ancrer en moi.
J’ai également développé peu à peu un vocabulaire des lois biologiques. Lorsque je parlais de mon nouvel emploi de rédactrice chez Saut Quantique ou que je faisais mention de ma formation aux gens de mon entourage, je me sentais de plus en plus apte à vulgariser les lois biologiques, à en expliquer le sens et le contenu de façon plus simple, plus aiguisée. Mais ne vous leurrez pas, je triais mes interlocuteurs. Il me restait encore quelques étapes à franchir. Tandis que certains avaient droit à la totale – mes fonctions au sein de l’entreprise, la vocation, un résumé des lois bios et quelques exemples en prime – d’autres n’avaient droit qu’au : « Quoi de neuf? Bah! Je suis rédactrice dans une entreprise de développement personnel ». On choisit ses combats! Et chaque chose en son temps. Vous savez, je pourrais vous en sortir plein d’autres proverbes qui s’appliqueraient bien ici, mais je crois que vous avez compris l’idée. (Avouez que vous en cherchez!)
À l’époque, je faisais partie du groupe B de la formation. C’est vous dire à quel point la formation en était à ses balbutiements! Ce groupe B, c’est un peu l’équivalent du groupe d’entraide qu’on a aujourd’hui sur Facebook, à plus petite échelle. Aujourd’hui, c’est une belle grande communauté composée de personnes qui ont terminé ou qui font actuellement la formation et qui s’épaulent, s’encouragent, se donnent la petite claque dans le dos et parfois, le coup de pied au derrière… C’est vraiment important de s’entourer de gens avec qui il est possible de discuter de ces nouvelles connaissances et de cette nouvelle façon de voir la vie. Choisir ses combats, n’oubliez pas!

Toc toc toc! Entrez!!!
Mais si ces nouvelles connaissances se sont intégrées de façon assez fluide et naturelle dans mon cerveau, il n’empêche que ce dernier a été extrêmement sollicité. Ça n’a pas été un long fleuve tranquille mon affaire. À certains moments, une grande fatigue se faisait sentir et certaines notions restaient obstinément sur le pas de la porte de ma compréhension. Elles étaient là, elles cognaient et je les entendais, mais j’étais incapable de les laisser entrer. Paraît que lorsqu’une porte est fermée, il faut faire le tour de la maison pour voir si une fenêtre n’est pas entrouverte.
Je ne voulais plus ne pas savoir. Tout ce que je voulais, c’était en apprendre davantage. C’était tout savoir et tout comprendre. Je faisais le tour de la maison, je la cherchais cette fenêtre qui aurait été mal fermée… Il y a eu des moments de découragement. De remise en question aussi.
Il y a eu des exercices échoués. Oui oui, des échecs! Comment je vous dirais bien ça… Ma fille est une première de classe. J’étais une première de classe. Ma mère était une première de classe, et si ma grand-mère avait pu aller à l’école, elle aurait probablement été une première de classe. J’ai battu le record du nombre de titres « Reine de la dictée » en quatrième année, ce n’est pas rien quand même!

Ai-je l’air d’une fille qui échoue ses formations? Oh que non!
Mais quand on parle de notions qui restent sur le pas de la porte et qui refusent d’entrer, il y a notamment eu la culpabilité. Eh qu’elle m’a donné de la misère celle-là! Est-ce que j’ai vraiment conjugué ça au passé moi là? Comme si c’était tout réglé… C’est comme un prolongement de notre corps cette affaire-là, la culpabilité. Surtout les mamans, non?!?
Je me souviens donc avoir échoué toutes les questions sur la culpabilité. Toutes. J’en ai parlé avec Stéphane et je lui ai dit que ce n’était pas grave même s’il avait fait une petite erreur dans le contenu de la formation et qu’il avait oublié d’aborder la culpabilité avant de nous évaluer là-dessus. Des erreurs, ça arrive à tout le monde…
Non non, aucune erreur. Il avait bel et bien abordé cette notion dans les capsules que j’ai écoutées. Je les écoutées et réécoutées, je n’ai pas réussi à assimiler cette notion. Je n’ai même pas réussi à l’entendre!
Puis m’est revenue en tête une séance de coaching, durant laquelle une des membres du groupe disait avoir été incapable de répondre à une question sur les notions de masculin et de féminin. La question était ce qu’il y avait de plus simple. De niveau primaire. Et la femme avait pourtant l’air très intelligente, elle semblait instruite. Je ne comprenais fichtrement pas comme elle pouvait ne pas comprendre. Stéphane lui a alors laissé entendre qu’elle avait probablement une problématique (une mMs) liée à l’une ou l’autre des notions.
Woohoo! Cowboy!!! La question était peut-être simplement mal formulée? Peut-être la femme est-elle dyslexique? Un million de raisons auraient pu expliquer cette situation! Honnêtement, je l’ai trouvé pas mal vite en affaire d’associer cette difficulté à une mMs…
Dans mon cas, ce n’était pas la même chose.. La culpabilité. Pfffff! Je n’avais aucune. Je veux dire que ça pouvait pas. C’est sûr que ce n’était pas. La notion n’était pas. Dans le fond, ce que je voulais dire. Il faudrait pas penser.
Bon. J’ai abdiqué.
La fille avait peut-être un conflit avec les notions du masculin et du féminin finalement
Et j’avais clairement un problème avec la culpabilité, jusqu’à ne pas l’entendre quand il la nommait!
J’ai donc continué ma formation, malgré cette culpabilité qui refusait d’entrer. J’ai dû piétiner quelques fleurs pour atteindre une fenêtre entrouverte, mais j’ai pu continuer d’assimiler le reste du contenu malgré ce trou noir dans ma compréhension.
Et je fais un bond de 8 ans pour vous dire que cette année, j’ai révisé tous les documents pour l’atelier « Osez vos émotions », et lorsqu’un client m’a demandé s’il était question de la culpabilité dans l’atelier, j’ai dit non. Ce qui est totalement faux… Quand même hein?! Quand ton inconscient ne veut pas entendre parler, il n’en entend pas parler! Ça me fait dire que ce n’est toujours pas réglé cette affaire-là!
On continue ça la semaine prochaine?
4 Commentaires
hahahaha j’adore ton humour ! et on se voit avec nos mMs à qq part. Bravo pour cet article qui mets du piquant dans notre journée. Merci Mélanie
Merci à toi de me lire!!!