Par Mélanie Marion
Le 22 novembre 2023
Madame la blogueuse de Saut Quantique s’est faite bien discrète dernièrement… C’est que Madame la blogueuse est aussi coordo de l’entreprise, mais ça vous le saviez déjà! Et qui dit « atelier GPS » au calendrier dit « semaines bien remplies »!
Alors toute l’équipe de Saut Quantique s’est mobilisée pour organiser l’atelier GPS 2023, qui a eu lieu du 3 au 6 novembre derniers. Les semaines précédentes ont été un tantinet occupées et les semaines suivantes, un peu désorganisées disons! Pour ma part du moins!
En tant qu’équipe d’organisation, nous avons l’immense privilège d’accompagner les 32 participants dans l’atteinte de leur objectif. Ah! Pour ceux qui nous connaissent peu, GPS est notre atelier de reprogrammation le plus puissant. Quatre jours, un objectif, ça fesse!!! (Tiens, on devrait faire un jingle de publicité avec ça… Genre de jingle qui reste dans la tête, comme celui de la Juicy fruit ou du Clan Panneton… On pense à ça!)
Mais si on a la chance de pouvoir soutenir les participants dans leur démarche tout au long de la fin de semaine, on a aussi l’espace pour nous-mêmes faire notre démarche, en lien avec notre propre objectif.
Et quand on atteint un objectif, quand on réussit à amorcer des changements dans notre vie, de façon très concrète, il s’installe souvent dans les jours qui suivent ce qu’on appelle une phase de réparation. On tombe malade, de façon temporaire, un rhume, une grippe… Et j’ai pu constater, grâce à notre groupe de suivi sur Facebook, que je n’ai pas été la seule à entamer une phase de réparation suite à l’atelier, et que je n’ai pas été la seule à en avoir vécu une solide!!!
Que ceux qui ont été K.O pendant plusieurs jours lèvent la main!!!
LES CONSTELLATIONS FAMILIALES
Parmi tous les processus vécus au cours de la fin de semaine, il y a une expérience que j’aimerais partager avec vous puisqu’elle m’était tout à fait nouvelle – et qu’elle fut nouvelle pour plusieurs participants. Nous avions décidé cette année de faire vivre les constellations familiales à nos participants, et pour ce faire, nous avons fait appel à une « ninja des constellations », une dénommée Eve Gaudreau, que nous ne connaissions pas mais qui nous avait été chaudement recommandée.
Pour vous expliquer ce qu’est une constellation familiale, je vais me permettre de prendre la description qu’Eve en fait sur son site Web :
Une personne est donc choisie au non-hasard pour être la personne « constellée ». Pour les besoins de la cause, nous l’appellerons « la constellée ». Cette personne se retire avec Eve. Pour les besoins de la cause, nous l’appellerons « Eve ».
Ensemble, elles vont préparer ce qu’elles vont mettre en scène afin de permettre à la personne de se responsabiliser et de se libérer de quelque chose qu’elle porte, et ainsi, lui donner la chance de faire la paix avec une situation, avec des gens ou avec elle-même.
Avec les autres participants, nous formons un grand cercle, puis Eve et la constellée nous rejoignent dans la salle. La constellée se lève pour aller choisir la personne A. Il y a seulement Eve et la constellée qui savent qui est la personne A dans le scénario. Selon ce qu’elle ressent, elle s’arrête devant la personne choisie et lui demande si elle accepte de jouer la personne A. Puis il en est de même pour les personnes B, C, D…
La constellée place elle-même les personnes choisies dans la scène, et les personnes qui représentent A, B, C, D font part de ce qu’elles ressentent. Ensuite, Eve permet aux personnes dans la scène de bouger librement, et de nommer à nouveau ce qu’elles ressentent.
Je fais une pause. Parce que moi je l’avais écoutée la série « Le chemin de l’Olivier ». La série qui met en scène des constellations familiales. Et je me disais « Ouais ouais, c’est ça! Me semble oui… » Et pourtant je suis ouverte. J’adhère. J’embarque. Mais là, c’était un peu « too much »… Même pour moi!
Sauf que là, j’ai été un « A ».
Je ne peux plus douter. Parce que j’ai vraiment ressenti. J’ai senti le plancher se dérober sous mes pieds. J’ai senti qu’il fallait que je m’accroche parce que j’allais tomber. Je sentais réellement le plancher au 45 sous moi, ça s’invente pas. Ça a duré plusieurs minutes… Je tombais! Et quand on a eu le droit de bouger, je me suis lancée à pleine face sur le plancher, pour ne pas perdre pied et tomber.
Puis, à un certain moment, j’ai senti que c’était correct. Que je n’avais plus besoin de m’accrocher. Que je pouvais me laisser aller…
Puis, j’ai su que dans la scène rejouée, j’étais l’enfant décédé. Celui que la mère voulait laisser aller après 20 années passées à essayer de faire son deuil. Je pouvais arrêter de m’accrocher. Elle pouvait me laisser aller.
La force de ce que j’ai vécu. Et la force de ce que la constellée a vécu… Difficile à exprimer avec des mots. Mais les autres participants ont ressenti.
Et je me permets de vous en parler parce que notre chère constellée – appelons-la « Caro » pour les besoins de la cause! – vous avait présenté sa démarche de deuil dans un magnifique article intitulé « SVP ne soufflez pas ma bougie ». Quelques années plus tard, elle a pu apporter les morceaux de puzzle qui lui manquaient pour compléter son deuil, dans cet atelier GPS, notamment grâce aux constellations familiales.
C’est là un exemple… Un exemple sur les 38 personnes qui ont participé à l’atelier (32 participants + 6 employés = 38… Je sais qu’il y en a qui seraient retournées voir au début du texte, où c’est écrit 32! On vous en passe pas à vous!) Un exemple sur les nombreux processus qu’on a faits. Mais c’est beaucoup plus qu’un exemple, c’est le genre de chose qui change une vie à tout jamais.
J’aimerais vous parler également de l’autre constellation à laquelle j’ai participé. Mais je le ferai dans un prochain article parce que ma phase de réparation n’est pas complétée et que je peine à passer plus d’une heure éveillée…
D’ailleurs, pardonnez-moi si je suis plus longue pour répondre à vos courriels! La coordo-blogueuse doit s’accorder du repos parce que ça répare sur un méchant temps!
Je vous dis donc à bientôt, pour l’histoire de la deuxième constellation familiale. Et en attendant, je remercie Eve Gaudreau de nous avoir permis de vivre cette expérience hors du commun!
Et si vous pensez à un jingle, laissez-moi ça sur le répondeur!
Pour lire la deuxième partie, c’est par ici…